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L’absence de documents d’archives ne nous renseigne pas sur les origines de la petite église de Rhuis qui est demeurée presque intacte et offre un magnifique témoignage de l’architecture romane du début du Moyen Âge.

L’église a été magnifiquement restaurée en 1970 grâce à la générosité du Baron Bich pour restituer son aspect originel, notamment en supprimant les ajouts postérieurs comme les voûtes en bois et l’agrandissement des fenêtres de la nef.

La coupole

La forme générique d’une coupole est une demi sphère qui permet de couvrir une surface carrée, c’est son usage le plus fréquent. De multiples formes dérivées permettent de s’adapter à d’autres plan géométriques (coupoles sur plan octogonal) ou prendre des formes sphéroïdes allongées ou aplaties.

Les techniques de construction

La construction d’une coupole se fait par assises horizontales circulaires qui forment des annaux de diamètres décroissants, depuis la base de la coupole jusqu’à son sommet. Une coupole est, dans la majorité des cas, faite de pierres appareillées.

Pour réaliser une forme parfaitement sphérique les maçons avaient une technique fort simple : un gabarit mobile, une sorte de perche de longueur égale au rayon de la sphère, attelée en un point qui est le centre de la sphère mais mobile autour de ce point.

23/12/2022 Enrichissement reportage

Collégiale Notre Dame à Mantes la Jolie (78) - 132 photos

Les travaux ont débuté au troisième quart du XIIème siècle (1170-1175) par les parties basses de la façade occidentale. À la fin du XIIème siècle (1190-1200) l’étage des tribunes et les culées des arcs boutants sont achevés. Au début du XIIIème siècle (1200-1230) l’étage supérieur des fenêtres hautes, le voûtement de la nef et du chœur et les arcs boutants sont achevés. En 1230 l’église était terminée.

11/12/2022 : Enrichissement de pages

L’arc boutant

La technique de la voûte d’ogive, plus légère et plus résistante qu’une voûte d’arête a permis de construire plus haut et plus lumineux, mais la technique atteignait ses limites. L’arc boutant a permis de construire encore plus haut.

On lit souvent dans la littérature que la voûte d’ogive et l’arc boutant sont deux inventions indissociables. C’est faux ! En effet les églises gothiques à une seule nef et les saintes chapelles n’ont jamais d’arcs boutants parce qu’elles n’en ont pas besoin.

Techniques de construction

L’arc boutant permet de déporter le point où s’exerce la poussée de la voûte sur une culée située à l’extérieur des collatéraux. Cela revient à déplacer vers l’extérieur de l’édifice l’épais contrefort qu’il aurait fallu dresser contre le mur gouttereau de la nef et qui aurait obstrué le collatéral. L’arc permet de soutenir les pierres qui forment l’étai. Il est disposé  de façon à ce qu’il prenne appui dans la zone où s’exerce la poussée latérale de la voûte pour "verticaliser" la poussée latérale.

L’étai est profilé de façon à ce que la face supérieur puisse faire office de petit canal pour écouler les eaux de pluies collectées par les chéneaux situés à la base de la toiture.

Cliquez sur l’image pour accéder au reportage

16/12/2022 : Enrichissement reportage

Cathédrale Notre Dame de Laon (02) - 154 photos

La cathédrale Notre Dame de Laon domine la ville haute médiévale et la campagne environnante. Sa silhouette est surprenante par son équilibre géométrique, avec un chœur de 10 travées et une nef de 11 travées qui s’équilibrent autour d’un transept monumental dont les extrémité sont pourvues de deux tours et la croisée surmontée d’une imposante tour lanterne. La façade occidentale est encadrée de deux hautes tours où figurent des statues de bœufs qui semblent veiller sur la cité.

06/12/2022 : Enrichissement reportage

Cathédrale Notre Dame d'Amiens (80) - 170 photos

L’édification de la cathédrale actuelle, joyau de l’art gothique. commença en 1220. C’est la plus haute des cathédrales (42,30 m.) après Beauvais. Notre Dame de Paris pourrait tenir à l’intérieur d’Amiens.

Cet édifice est parvenu jusqu’à nous sans aucune altération et dans le plus parfait état de conservation. Il a même été épargné des atteintes du vandalisme pendant la Révolution et miraculeusement épargné par les bombardements de la deuxième guerre mondiale.

02/12/2022 : Nouveau reportage

L’église Saint Nazaire de Bourbon-Lancy en Bourgogne (71)

La petite église rurale de Bourbon Lancy est un édifice roman du XIème siècle, sobre et aux proportions harmonieuses. La construction de l’église se situe aux environs de 1070 – 1080. Sa structure est emblématique des édifices romans de cette époque.

Désaffectée en 1880, elle fut sauvée par l’architecte Selmersheim qui la fit classer aux Monuments Historiques en 1892. Ainsi nous la voyons aujourd’hui presque comme elle était il y a bientôt mille ans.

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