En
1790
le chapitre des chanoines fut supprimé et l’église
devint paroissiale
Classée
Monument
Historique
en
1840,
elle
fut l’objet d’importantes restaurations : réfection des
murs et des arcs-boutants au sud, les voûtes des
bas-côtés du chœur et du déambulatoire sont en partie
refaites, les colonnettes du clocher sont remplacées
et certaines parties de la nef sont refaites.
Depuis
1946
l’Association
des
Amis de la Collégiale œuvre pour l’entretien et la
restauration de l’église et sa promotion.
La
nef
et le chœur sont couverts par des voûtes sexpartites,
technique couramment utilisée pour les premiers édifices
gothiques de grande dimension.
Pour
la
nef
on remarque la classique alternance des supports
alternés : une pile forte cylindrique et une pile faible
composée de deux colonnettes géminées. De même il n’y a
que deux contreforts au droit des arcs doubleaux et des
piles fortes, là où s’exerce la poussée principale des
voûtes. Les bas côtés sont voûtés en arête.
Par
contre
dans le cœur il n’y a pas d’alternance des supports et
les contreforts épaulent chaque retombée de la voûte,
comme si l’architecte avait prévu des voûtes
quadripartites. Les bas-côtés sont voûtés en ogive.
Enfin
on
remarquera le mur nu de la nef entre le sommet des
grandes arcades et les fenêtres hautes orné par de
petites ouvertures rectangulaires vers les combles des
bas-côtés. A l’origine ces murs étaient percés d’un
grand oculus identiques à ceux que l’on observe sur la
façade à l’extrémité des bas-côtés. Cette disposition a
été restituée dans la première travée au sud. On
devine leur trace dans les autres travées.
Il
semblerait
que les fenêtres basses des bas-côtés, initialement plus
grandes, aient été raccourcies et à moitié occultées à
une époque indéterminée.
L’édifice devait être encore plus majestueux ainsi.
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