Le
monument
appartient au XIIème
siècle, mais aucun document ne subsiste pour préciser la
date de construction. Le chœur et le transept dateraient
de la première moitié du XIIème
siècle, la nef de la deuxième moitié. L’édifice est
remarquable par son homogénéité, la justesse de ses
proportions, l’harmonie de la silhouette. La pureté
architecturale est accentuée par la sobriété et le
dépouillement dus au fait que l’édifice n’est plus
affecté au culte.
L’église
comporte
une
nef
de
cinq
travées
avec
collatéraux,
un
transept
saillant
avec deux absidioles et un chevet en hémicycle.
L’abside, précédée d’une travée couverte d’un berceau
brisé, est voûté en cul-de-four. La nef est voûtée en
berceau brisé, les collatéraux ont la même hauteur que
la nef, style largement développé en Poitou et en Anjou.
Les collatéraux contrebutent les poussées de la voûte de
la nef et les transmettent aux contreforts extérieurs.
Le
portail
méridional
est
très
ouvragé.
L’intérieur
offre
un
ensemble
de
sculptures
extraordinaires
dont
la
richesse
décroît
d’est
en
ouest
:
manque
d’argent
ou
perte
des
brillants
sculpteurs présents à l’origine ?
Le
clocher
a
été
lourdement
restauré
au
XIXème
siècle. Les arcatures et les colonnettes sont une pure
invention des restaurateurs.
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