L’église
Notre
Dame de Saint Nectaire fait partie des cinq églises
« majeures » d’Auvergne avec Notre Dame du
Port à Clermont Ferrand, Saint Austremoine
à Issoire, Notre Dame d’Orcival et Notre Dame de Saint
Saturnin.
L’absence
totale
d’archives
ne
permet
pas
de
situer
avec
précision
les
dates
de
construction
de
l’église.
Par
divers recoupements la période la plus probable se
situerait entre 1146 et 1178. La grande homogénéité de
l’édifice qui n’a pas été altéré par des ajouts
postérieurs confirmerait une construction d’un seul jet
en seulement 32 ans.
Gravement mutilée à
la
Révolution
elle
fut
réparée
au XIXème
siècle. Classée au titre des monuments
historiques en 1840, elle fut sauvée de la ruine par
l’architecte Louis-Clémentin Bruyerre.
Son
élévation
et
sa
couverture
est
typique
des
églises
romanes
auvergnates
:
-
Nef en
berceau
continu
;
-
Bas côtés couverts de voûtes d’arêtes ;
-
Tribunes
-
Absence de fenêtres hautes ;
-
Carré du
transept
délimité
par
quatre
grandes
arcades,
couvert
d’une
coupole
sur
trompes
contrebutée
par
deux
voûte
latérales en demi berceau ;
-
Une chapelle orientée dans chacun des bras du transept ;
-
Abside semicirculaire
entourée
d’un
déambulatoire
sur
lequel
ouvrent
trois
chapelles
absidiales.
Les vingt-quatre faces des six chapiteaux de rond-point constituent un
magnifique ensemble iconographique. Certains chapiteaux
portent encore la trace très apparente de peintures
anciennes peut-être contemporaines de la construction de
l’église. Les colonnes engagées du déambulatoire et des
bas côtés offrent aussi de beaux chapiteaux historiés.
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