L’ensemble,
complètement
indéformable, permet de couvrir des espaces beaucoup
plus larges
Grâce
à
son indéformabilité la charpente ne pèse que par son
propre poids sur les murs etn’exerce aucune poussée
latérale.
L’assemblage
d’une
charpente ne posait pas de problèmes majeurs pour
respecter la géométrie. Chaque ferme était dessinée et
assemblée à même le sol, en position horizontale donc
sans aucune contrainte de soutènement. Le dessin était
tracé au sol avec les outils de base de l’époque (la
corde et le piquet, équivalents du crayon, de la règle
et du compas). Les poutres n’avaient besoin d’être
équarries qu’au voisinage des points d’assemblage. C’est
pour cela que dans les charpentes anciennes,
contrairement à celles d’aujourd’hui, les poutres sont
presque à l’état brut ce qui renforce l’impression
d’être "dans une forêt". L’ajustage final se faisait
sans contrainte de poids puisque tout reposait à même le
sol. Il suffisait ensuit de dresser la ferme pour la
mettre en position verticale puis de la hisser au sommet
de la construction.
La
charpente
fut abandonnée comme élément de couvrement au profit de
la pierre mais son utilisation comme couverture de
l’édifice, c’est-à-dire la structure qui protège
l’édifice des agressions extérieures (vent, pluie,
neige, gel), fut maintenue et perfectionnée jusqu’à nos
jours.
Les
éléments
techniques
exposés
ci-dessus
sont volontairement rudimentaires pour en simplifier la
compréhension. La structure réelle d’une charpente est
beaucoup complexe.
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